Les jeunes et le sport : Legault diminue les attentes

Même si le gouvernement envisage le retour en temps plein des élèves du second cycle, le sport organisé quant à lui peut rester encore confiner pour un bon moment.

Un plan de déconfinement graduel pour les sports

François Legault en conférence de presse à l’Assemblée Nationale a annoncé que la santé publique n’est pas encore prête pour que le sport organisé soit fonctionnel. Le premier ministre à travers ce discours a tenue à restreindre les attentes de plusieurs jeunes ayant milité le dimanche, le retour des activités sportives. Il affirme prendre pour le moment appui sur la science lors de ses prises de décision.

Le vendredi le plan de déconfinement successif des sports sera dévoilé par la ministre Isabelle qui ne s’amorcera toute fois pas avant que les autorités aient mesurés impacts dans la semaine de relâchement sur la contamination de la Covid-19 et de ses variants.

Le ministre voulait également adresser un message à ses adversaires politiques le talonnant depuis des semaines. Il a donc insisté sur le fait que son désir est que les leaders, incluant l’Assemblée Nationale, soient responsables, soient solidaires puis appuient la santé, appuient la science.

Dans la région classée orange, le gouvernant ambitionne que tous les élèves de 5e, 4e et 3e fréquentent l’école à temps plein.

Les adolescents à temps plein ?

Dr Horacio Arruda, directeur national de santé publique explique que la semaine de relâche est presque finie et l’hypothèse de la reprise permanente de cours chez les 5e, 4e et 3e est fort probable. Les élèves du deuxième cycle de secondaire sont forcé depuis l’automne à suivre les cours en ligne depuis la maison pendant une journée sur deux. De nombreux jeunes ont alors de mauvais résultats scolaires. Un sondage réalisé par le ministre de l’Éducation a révélé qu’un quart des élèves dans ces trois classes ont des échecs en mathématique.

Le ministre François Roberge n’a pas caché son inquiétude concernant les différentes mutations quand sa collègue libérale l’a interrogé en chambre. Il désire malgré tout pouvoir remettre le deuxième cycle du secondaire sur les bancs.